9h44, départ du Pont Bellem. Direction Saint-Sébastien où nous sommes passés rapidement hier. Nous repassons devant la Grue Titan et nous nous engageons dans le bras de  Pirmil en remontant le fleuve. On retrouve Jacques à la grue vers laquelle il a pu garer la voiture.

10h51, un rassemblement de bateaux de Loire amont1 stationnent devant la base nautique de Saint-Sébastien. À cause de la marée, toutes les unités sont aux corps-morts.

Nous resterons à Saint-Sébastien jusqu'au déjeuner. Diverses animations traditionnelles y sont produites.

Vers 14h. nous regagnons le bord pour une descente, cette fois sur le bras de la Madeleine et rejoindre la parade. C'est alors qu'un orage violent éclate sur la Loire et nous trempe de tête en pieds. Cela a duré une demi-heure, nous sommes intégralement mouillés et on rigole.

Jacques qui n'avait pas prévu d'imperméable s'est mis dans un sac poubelle qui lui va à merveille et l'embellit. Le soleil dans sa disposition d'esprit qui incline à une bonté indulgente va réapparaître et nous sécher. Nous descendons le bras de la Madeleine.

Le parapluie s'est transformé en parasol et va sans tarder nous sécher en même temps.

Nous croisons le Léchalas basé à Nantes. Avec le Chantenay, ce sont les deux ex-bateaux à vapeur locaux.

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Le Léchalas du nom de l'ingénieur des Ponts & Chaussées éponyme a été construit en 1913 et mis en service l'année suivante pour le service des Ponts & Chaussées. Mu par la vapeur, il était chargé de superviser les chantiers dans l'estuaire de la Loire. Sa machine à vapeur déposée, et remplacée par un moteur diesel de 120 Cv, il devint le bateau amiral du port de Nantes. Il est désarmé en 1967 et classé MH en 1986. Il participe, depuis, à de nombreuses manifestations nautiques (Rendez-vous de l'Erdre).

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Le Chatenay est le dernier roquio du port de Nantes. C'était un bateau destiné au transport de voyageurs de la Compagnie de Navigation de la Basse-Loire.
Construit en 1883, il était propulsé par la vapeur. Son activité s'achève dans les années 1970. Il est racheté par l’Association "Bateaux du Port de Nantes" et restauré.
Il pouvait transporter jusqu'à 50 passagers et assurait les liaisons entre le port de Nantes et les communes environnantes. Classé BIP en 2008.

De retour au port, nous sommes amarrés à un ponton flottant au milieu du bras de la Madeleine. Il a fallu laisser place libre aux grosses unités qui vont arriver demain de Saint-Nazaire.

Nous en profitons pour flâner sur les quais.

Et bien sûr, pour moi, c'est vers le Maillé Brézé que je me dirige pour la troisième fois. Un Escorteur d'escadre, deuxième série T-47 qui fait partie d'une série de 18 escorteurs d'escadre, type Surcouf, construits dans les années 1950. D’une longueur de 132,65 mètres, pour une largeur de 12,70 mètres et un tirant d’eau de 5,80 mètres, son déplacement à pleine charge était de 3 900 tonnes. Servi par un équipage de 277 hommes dont 17 officiers, 100 officiers mariniers et 160 marins, ses 63 000 chevaux de puissance lui permettaient d’atteindre une vitesse de 33 nœuds avec un rayon d’action de 4 100 nautiques (soit 6 600 Km).
Lancé le 2 juillet 1955, c'est le seul Escorteur d'escadre qui a survécu au déchirage des EE. Depuis 1991, il est devenu Musée Naval et Monument historique au port de Nantes.

Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour le Forbin D635 dont j'ai reçu une tape de bouche d'un ancien Capitaine de Vaisseau.

Le Pascual Flores (1917), goëlette à trois mâts (pailbote 400 m², 10 voiles), longueur hors-tout : 34,14 m.,  maître-bau (largeur) : 8,60 m., tirant d'eau : 4 m. Bateau  affecté au transport de marchandises, port d'attache : Ville de Terrevieja / Fondation Nao Victoria (Espagne).

Jezabel 2, Un Chris-Craft de 17 pieds, Deluxe Runabout de 1937. Pavillon US.

La soirée s'est terminée par une réunion des équipages au siège de l'organisation.

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