Images de la ligne

La ligne 60 - Rueil-Ville—St Germain-en-Laye par Chatou - 11/11
8,305 Km.

Marc André Dubout

La ligne 60 au fil des cartes postales

Rappel des lignes de tramway à Rueil

La ligne 60 de Rueil-Ville à St Germain-en-Laye par Chatou
  • en rose la ligne historique Paris—St Germain (1837), 
  • en vert la ligne de tramway Paris—St Germain, 
  • en jaune la ligne Rueil-Ville—St Germain par Chatou.
Les premiers trains à vapeur de Rueil à Port-Marly.
De Rueil-Ville à Rueil-Gare
Sur ce dessin une boucle de retournement est représentée mais aucun texte n'atteste cette forme d'exploitation. En revanche un premier évitement existait au niveau des rues du Docteur Guignon et Martignon avec un arrêt rue du Docteur Guignon.

Au contraire ce schéma montre qu'à Rueil-ville, les manœuvres du tramway firent l'objet de plaintes répétées. En effet c'était le terminus de la ligne 60 dont la motrice devait faire une remise en tête en utilisant entre les passages du 58 les voies d'évitement le long de la RN 13. Cette manœuvre exécutée deux fois par heure encombrait la rue du Bois et le carrefour avec les rue du Chemin de fer et la rue Maurepas et de nombreuses plaintes furent déposées.
Par ailleurs, il n'était pas rare qu'une remorque de la ligne 58 soit détachée et garée sur la voie de la ligne 60 par une motrice affectée à cette manœuvre puis raccrochée en queue du train allant sur Paris. 
Rueil-Ville était un terminus intermédiaire de la ligne 58.

L'importance de la station de Rueil-Ville avec la correspondance de la ligne 58 et le terminus de la 60. Cette "véritable gare" est démunie de W.C. "Il s'ensuite des dépôts malpropres et malodorants dans le voisinage". Le maire de Rueil écrit à l'ingénieur des Ponts & Chaussées afin d'intervenir pour que la S.T.C.R.P. installe des W.C. : "un pour les dames, un pour les hommes".
le directeur adjoint de l'Exploitation Commercial répond que le nettoiement de la station Rueil-Ville est fait quotidiennement. Enfin consigne est donnée aux agents pour qu'ils évitent de salir les abords.

Station terminus de la ligne 60. Sur un dessin vu aux archives de la RATP, l'endroit où se trouve l'enseigne "Vélocipède" est devenu une sous-station avec un bâtiment remarquable encore visible aujourd'hui. Une des deux locomotives Corpet-Louvet utilisées sur la ligne au début de l'exploitation en 1904. C'est parce que son poids était plus léger que ce type de machine fut exploitée pour pouvoir franchir le ponts de Chatou et du Pecq limités à 4 tonnes par essieu.
Une autre vue du temps de la vapeur avec un train de la ligne 58 se dirigeant vers St Germain via la RN 13 et marquant l'arrêt à Rueil-Ville.
Sur cette photo, on voit bien le raccordement de la ligne 60 avec celle du 58 dont les voies servaient à la manœuvre de remise en tête.
Prête au départ pour St Germain via Chatou et le Pecq, cette rame est composée d'un locomotive Winterthur d'un attelage AB et d'un attelage ouvert.
La maison du vétérinaire existe toujours.
Le stationnement à ce terminus gênait l'accès à la rue des Bois et un propriétaire s'en plaignait en faisant observer que le stationnement ne gênait pas que lorsqu'il y avait des colis lourds à charger ou décharger (1899).
La même vue au temps de l'électrification. Le plan de voie n'a pas changé , en revanche le matériel est d'une autre génération.

La motrice A2 à gauche (ligne 60) est en attente du départ, la perche a déjà été retournée. À droite motrice et remorques en direction de St Germain.
Les motrice A2 et TO ont subi d'importants travaux de remise en état depuis leur rachat mais leur poids de 14,735 t en charge ne peu plus être réduit ce qui entraîne une détérioration de la voie. Rappelons que la charge maximale des charges admises pour les ponts de Chatou et du Pecq est de seulement 12,4 t. aussi une demande d'autorisation de circulation d'une motrice TO a été requise auprès du préfet. À ce jour jour seule la motrice TO 3 n°53 circule sur la ligne 60

L'apparition des autobus (omnibus automobile)
rueil175.jpg (54931 octets) Avenue Victor Hugo et le rue des Graviers è gauche. Cette rue était en prolongement de la rue du Vieux-Pont d'où l'erreur de transcription sur la carte postale
rueil174.jpg (116020 octets) Avenue Victor Hugo.
À peu près le même angle avec la voie au premier plan.
rueil173.jpg (82690 octets) Avenue Victor Hugo en 1910. 
Il y avait une halte au croisement des la rue des Gourlis.

Dès 1855, année de l'ouverture du chemin de fer de M. Mazenod, c'est à Rueil (gare) que se trouvait le dépôt du matériel roulant et les écuries pour accueillir la cavalerie.
Dans une lettre su 10 janvier 1922 on apprend que l'heure officielle du réseau des tramways est celle de l'horloge de la Tour Eiffel. Des instructions sont données aux agents pour que soit respectée cette décision préfectorale du 16 décembre 1921. La mise à l'heure par les agents devant être quotidienne. L'heure de la Tour Eiffel est donnée par téléphone à chacune des stations.

Le tracé de la rue Victor Hugo vers la gare de Rueil.

En 1924 une demande de renouvellement de bail du terrain dépendant des Chemins de fer de l'État est sollicitée pour l'occupation des terrains à Rueil-Gare où se trouvent les bureaux et les services de l'exploitation. La superficie à occuper est de 431 m2.


Archives Municipales de Rueil-Malmaison

rueil106.jpg (190866 octets) La courbe d'accès au pont du chemin de fer au niveau de l'octroi.
Vue sur l'avenue du chemin de fer anciennement route de Chatou.
L'octroi de Rueil. Au premier plan à gauche la voie du tramway se dirigeant vers la station Rueil-Gare.
Le premier tramway de M. Mazenod s'engageait tout droit dans la rue du chemin de fer, devenue rue Albert 1er.
La même vue dans l'autre sens (en direction de Chatou). La voie du tramway passait sous le pont avec arche en plein cintre. La descente, dans les deux sens, se faisait à droite à cause de la palissade trop proche du tramway qui ne laissait pas assez de place pour le mouvement des voyageurs (seulement 90 cm).
Par ailleurs l'état du sol ballasté, peu stable a entraîné un accident de voyageur qui s'est foulé le pied en descendant du tramway.
Cette année une demande de réduction de fréquence est demandée aux heures creuses (entre 15 h et 16h30). Cette demande concerne une dizaine d'autres lignes de la S.T.C.R.P.
À peu près la même prise de vue mais avec cette fois un train en direction de St Germain. Noter la voiture à impériale ouvert qui a précédé celles du type "Bidel"1.
De l'autre côté du pont avec une rame à vapeur se dirigeant vers Chatou. Cette fois c'est une machine Winterthur achetée en 1903 aux tramways de Genève qui a remplacée les deux Corpet-Louvet du début. Il y avait 5 locomotives de ce type ( n°3, 5, 6, 7, 8). Contrairement aux précédentes, elles étaient à double postes de conduite et remorquaient deux petites voitures non freinées du premier chemin de fer hippomobile, ici une voiture AB.
Noter la montée de la gare et son aspect encore champêtre.
Le tramway en direction de St Germain vient de quitter l'arrêt de Rueil-Gare et s'apprête à passer sous le pont du chemin de fer.
Motrice A2

Le projet de raccordement à avec la gare marchandises de Rueil.
En 1928 l'usine Donnet sise à Nanterre sollicite un raccordement avec la gare de Rueil pour le transport de ses marchandises par le réseau de Chemin de fer de l'Ouest. Le tonnage journalier est de 68 t et pourra s'élever à 120 t dans un an. Le directeur suggère une raccordement de son usine avec les voies S.T.C.R.P. de la ligne 58 (250 m de voie plus le branchement). Utilisation des voies S.T.C.R.P. du 58 et 60 et création à Rueil d'une voie sa dirigeant vers la gare marchandises (600 m de voie jusqu'à la cour des marchandises) sur route avec rampe de 30 %o.
Le directeur demande les devis de ces raccordements et les prix des transports.
Hormis la manœuvre de rebroussement à Rueil-Ville, le problème de la traction se pose en terme d'attelage différent entre les wagons du grand réseau et ceux du tramway. Un équipent spécial est proposé pour une motrice de type A4 (la 538).
Ces complication entraînaient des erreurs d'émissions de billets de la part des contrôleurs et des réclamations de la part des voyageurs.

La ligne continuait par l'avenue du Chemin de fer jusqu'au pont de Chatou (l'ancien pont en pierre) qu'il traversait malgré le poids des machines. À ce sujet cette ligne, à cause des deux ponts sur la Seine (Chatou et Le Peqc), mettait en oeuvre  des machines de poids réduits afin de ne pas endommager les ouvrages non conçu pour le tramway à vapeur.

Cliché ultérieur, l'escalier de la gare a disparu au profit d'une configuration plus moderne. La voie du tramway est bien visible.
Avenue du Chemin de fer rebaptisée avenue Albert 1er, en direction du Pont de Chatou.
Au bout cette avenue rejoignait la RN n°190 et le Pont de Chatou.
Dans les délibérations du conseil Municipal de Rueil (année 1903) le problème de la traversée du pont de Chatou par la ligne du Pecq est abordé. Le pont d'une autre époque n'a pas pas été conçu pour le passage d'une ligne de tramway. le passage restant libre après la pose de la voie pour le passage des voitures, des cyclistes et des piétons est largement diminué et la circulation du tramway devient un alors un danger en ce point. Par ailleurs le coût de la réfection du pont ne peut être supporté que par les intéressés (département, communes), la compagnie faisant habilement remarquer que lorsque "le développement de la circulation sur les routes et chemins nécessite la modification des ouvrages établis à la rencontre des voies ferrées, il est de jurisprudence constante qu'il appartient aux intéressés de supporter les frais de cette amélioration".
C'est donc à cette époque que le tronçon Rueil-Gare, Chatou est créé.
Archives
municipales de Rueil-Malmaison
Le pont de Chatou qui n'acceptait que 4 tonnes à l'essieu. Trop faible pour le nouveau matériel des T.M.E.P.
Vue en direction de Chatou.
Vue en direction de Rueil avec une motrice Winterthur du P.S.G. à deux postes de conduite.
La courbe de 28 m. de rayon donnant accès à la rue de la Paroisse.
Vue en direction de Rueil. Une lettre de 1913 atteste qu'un certain nombre d'affaissement du pavage est observé aux abords de la voie du tramway.
Le même cliché mais après l'électrification de la ligne en 1910.

Après le pont de Chatou la ligne rejoignait la rue de St Germain en passant devant l'église et la Mairie où il y avait un évitement.
L'arrêt de l'église de Chatou a fait l'objet d'une correspondance entre le maire et la S.T.C.R.P. Il se trouve que pour la compagnie cette modification présente un grave inconvénient en modifiant la longueur des sections Le Vésinet-boulevard de l'Est—Chatou-Mairie et Chatou-Mairie—Rueil-Gare au profit des voyageurs qui utilisent la première section mais au détriment de ceux qui utilisent la seconde, en conséquence de quoi cette requête est restée sans effet.
Avant l'électrification, rue de la Paroisse.
Au premier plan on voit la courbe de 25 m. de rayon, la plus serrée de la ligne.
Rue de l'Église (c'est la même). 

Vue en direction de Rueil.
L'évitement devant la mairie de Chatou à Gauche direction St Germain, à droite direction Rueil.
Locomotive Winterthur des tramways de Genève acquise par le P.S.G..
La mairie de Chatou avec un train en direction de Rueil.
Une des deux locomotives  Corpet-Louvet utilisées sur la ligne au début de l'exploitation en 1904
Toujours en direction de Rueil après 1910 date de l'électrification de la ligne. La motrice T4 des T.P.D.S. stationne sur l'évitement de la Mairie.

La rue de St Germain vue en direction de Rueil.
  Enquête d'utilité publique pour l'établissement d'un arrêt facultatif rue de St Germain à la hauteur de la caserne de gendarmerie, en 1905.
L'avenue Carnot vue en direction de Rueil.
L'avenue Carnot vue en direction de St Germain, train se dirigeant vers Rueil. Locomotive Winterthur des tramways de Genève.

Au Vésinet il y avait quatre arrêts : Bd des États-Unis, Mairie, Champ de course, place de la République.

Le grand bâtiment à gauche est la gendarmerie (retransformée en logements) et le tramway, vers Chatou vient de traverser la rue Joffre (qui s'appelait alors rue du Départ). et s'approche du croisement boulevard Carnot/av. Villebois-Mareuil.
Société d'Histoire du Vésinet
Boulevard Carnot. Vue en direction de St Germain. Angle Foch Carnot.
Société d'Histoire du Vésinet
Mairie du Vésinet où un accident est survenu le 13 juillet 1913 : Le 17 juillet 1913, la ligne fut endeuillée par un tragique accident. Me Eugène Gastambide, avocat à la Cour d'appel de Paris, en villégiature au Vésinet, fut renversé par un tramway aux environs de la Mairie. L'avocat qui était, dit-on, très dur d'oreille n'entendit pas s'approcher le tramway. Il mourut sans avoir repris connaissance dans la pharmacie voisine où il avait été transporté. D'après des témoins la responsabilité de la Compagnie semblait engagée jusqu'à un certain point, car l'allure du tramway était excessivement rapide.
Société d'Histoire du Vésinet
Boulevard Carnot. À droite la mairie en face le restaurant-café de la mairie aujourd'hui disparu. Vue en direction du Pecq.
Coll. Mme Ghestem
La vue représente à gauche ce qui est devenu la MJC et on devine plus loin le portail de ce qui était alors l'Institut Sainte Croix et qui est aujourd'hui le collège du Cèdre. On est donc près du croisement boulevard Carnot et de l'avenue Villebois-Mareuil, en allant vers Chatou. Société d'Histoire du Vésinet
Au du tramway électrique. Motrice A2 des T.M.E.P. dans la traversée du Vésinet, en direction du Pecq.
Coll. Mme Ghestem
Une locomotive Winterthur des tramways de Genève et ses deux remorques non freinées se dirigent vers St Germain.
Coll. Mme Ghestem
Au niveau de la rue du Marché. À gauche direction Rueil, à droite direction St Germain. la Rotonde. 
L'accès au pont du Chemin de fer de l'Est. l voie quitte l'accotement gauche pour se placer au centre de la chaussée, le temps de la traversée du pont. Ensuite elle reprendra l'accotement.
Coll. Mme Ghestem
Sur le pont de la ligne Paris St Germain de le Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest.
Locomotive Winterthur n°6 des tramways de Genève.
Coll. Mme Ghestem
À pleine vapeur, un train se dirigeant vers Rueil passe devant la poste du Vésinet juste avant Place de la République.
Voitures AB et Bx 2 provenant de la traction animale.
Coll. Mme Ghestem
Boulevard Carnot et le Rond-Point, vus en direction de St Germain. Au rond-point la voie changeait d'accotement en vue de franchir le pont en accotement droit.
Coll. Mme Ghestem

Une locomotive Winterthur arrive au Rond-Point où le boulevard Carnot rejoint la route de Montesson. Noter l'amorce de changement d'accotement.
Un  projet de ligne en accotement de cette route et devant aboutir à Bezons via Houilles n'a jamais été construit.
Le Rond-point de la République. La voie change de sens pour atteindre le le pont du Pecq.
Coll. Mme Ghestem
Juste avant de franchir le pont en direction de St Germain. Une rame se dirige vers Rueil-Ville
Coll. Mme Couybes 
Le Pont du Pecq vue en amont. À gauche direction St Germain, à droite direction Rueil.
Le Pont du Pecq de même construction que celui de Chatou ne pouvait admettre qu'un poids de 4 tonnes à l'essieu. Vue en direction de Rueil.
Le Pecq était le terminus de 1904. Juste après le pont la voie s'infléchissait vers la droite quai Voltaire et un évitement permettait la remise en tête de la machine.
La ligne fut électrifiée en 1911 et prolongée à St Germain début 1914. Dans un document du 9 octobre 1925 le service de la voie et des bâtiments de la S.T.C.R.P. demande à ce que les voies de cet ancien terminus quai Voltaire au Pecq soient enlevées. Ce terminus n'était plus exploité depuis le prolongement de la ligne à St Germain.
Sur le pont du Pecq une rame vient de quitter le terminus du Quai voltaire et se dirige vers Rueil-Ville. Noter l'étroitesse du pont plus adapté aux attelages traditionnels. Le cachet de la poste date de 1906 bien avant l'électrification.
Coll. Mme Couybes
 
Vue en direction de St Germain. On remarquera que la voie a changé de côté sur la tablier du Pont. Bien que le cachet indique l'année 1913 il n'y a pas de traces de l'électrification qui date de 1911. La carte est donc antérieurs à cette date.
Vue en direction de St Germain. On note le début de la longue rampe qui parvient au pied du château.
Coll. Mme Ghestem
Juste avant le terminus la courbe à droite vers le quai Voltaire.
Coll. Mme Ghestem
Au même terminus avec une des deux petites machines Corpet suffisament légères pour passer sur les deux ponts de Chatou et du Pecq.
Coll. Mme Ghestem
Le terminus du Pecq. Tramway en attente de départ pour Rueil. Les enfants semblent intrigués par la petite machine à vapeur Winterthur et des deux attelages. Cinq locomotives Winterthur ont été achetées en 1903 aux tramways de Genève. Les attelage Bx et AB proviennent de la traction animale de l'ancien P.S.G.
Coll. Mme Couybes
Même vue au terminus du Pecq, machine à vapeur Winterthur 
Coll. Mme Couybes
La motrice T19 avec son équipe.
Coll. Mme Couybes
La rue des Grottes avant le prolongement vers St Germain-en-Laye. Le terminus se trouve sur la droite hors du cadre de la photo.
Coll. Mme Ghestem
La rue des Grottes après 1911. On distingue la potence de la ligne filaire et la voie en accotement droite de la route en montant vers la terrasse de Saint-Germain-en-Laye

Après la longue rampe de la rue des grottes la ligne atteignait la Place Royale où elle rejoignait la ligne 58 pour terminer place de l'Église.

Le tracé de du prolongement (en vert) de la ligne rue de la Grotte au Pecq puis dans St Germain. En bleu le tracé de la ligne 58.
Coll. Mme Couybes
Place Royale, terminus des tramways 58 et 60. De nombreux remaniements de la voie ont été effectués au cours du temps jusqu'à la disparition complète des rails dans la chaussée effaçant à jamais le souvenir du tramway.

 

En mars 2018, (ce qui devait être) la petite remise en tête de ligne à Rueil-Ville était encore debout.
Le mois suivant le 6 avril, elle était rasée, il ne restait plus que le pavage de la plate-forme après le retrait des rails... mais pour peu de temps.

 

 

Retour - Index Articles de chemins de fer

Notes :
  • 1 car leur forme et celle des fenêtres à barreaux de l'étage supérieur évoquaient les roulottes de la ménagerie Bidel de l'époque.

    2
    Les voitures Bx provenaient des anciennes voitures BB du tramway hippomobile de Rueil à Port-Marly dont on avait enlevé l'impériale.





    3
    Les motrices TO avaient un empattement plus faible et par conséquent une meilleure inscription dans les courbes. En revanche, ce sont les avaries de chasse-corps qui posaient problème (une fois trois dans la même journée sur six motrices différentes.
    Seule la motrice TO n°53 avait un empattement modifié et allégée en 1922.
    Au nombre des modification on note les sonnerie d'arrêt trop faible et pas toujours entendu par le receveur, le timbre avertisseur dont la commande est trop éloignée du régulateur, ce qui implique un déplacement du machiniste, déplacement impossible en cas d'affluence.
  • 4 On apprend dans cette lettre que les Chemin de fer de l'État va électrifier la ligne Paris—St Germain et par conséquent augmenter ses fréquences de desserte. La S.T.C.R.P. suivra attentivement le mouvement des voyageurs. 

Sources :

  • Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956 
  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.
  • Archives municipales de Rueil-Malmaison
  • Archives municipales de Houilles
  • Archives municipales du Vésinet
  • Société D'Histoire du Vésinet
  • Archives municipales de Chatou
  • Archives municipales du Pecq
  • RATP
  • Wikipedia

Sites :

 

Si une image de cette page vous paraissait non libre de droits, merci de m'en faire part

Retour - Index Articles de chemins de fer