Suzanne à Briare

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...de Suzanne sur le canal de Briare avec les bateaux à vapeur - 4/5

Dimanche 30 avril Étape la Gazonne—Briare

	Première heure de la journée, allumage de la chaudière, graissage de la machine, préparation du bois. Paul et Annie refendent les bûches, les trop grosses ne brûlant pas efficacement. La préparation des autres bateaux est plus rapide.
	9h30 Départ de l'écluse de la Gazonne versant Briare.
	9h45 Écluse n°11 du petit Chaloy Les écluses avalantes sont plus faciles à passer que les montantes dans lesquelles il faut tenir solidement l'amarre pour contrer les reflux parfois intenses lorsque les ventelles sont automatisées. Photos Pascal Aguillée
	Photo Marie-Pierre Tricart

	10h05 Écluse n°10 Notre -Dame
	10h15 Écluse n°9 Les Fées Photos Marie-Pierre Tricart

10h50 Écluse n°8 Moulin neuf

11h25 Écluse n°7 Ouzouer. Nous retrouvons avec plaisir Michèle, l'éclusière qui nous avions rencontrée en 2015 à Amilly et avec qui nous nous avions partagé un repas au bord du canal.

et Pascal Aguillée.

Et ça ronfle !
Déjeuner à la halte fluviale au bord du canal et sous un beau soleil. Un peu de repos n'est pas superflu, les journées sont longues, parfois harassantes.

Le canal et la Trézée

13h30 Départ

	13h45 Aqueduc de la Trézée permet à la rivière de franchir la vallée éponyme et le canal de Briare
	Et c'est reparti après une bonne sieste. Pour la fin du voyage, Denis Sanglier est à bord de Suzanne. Photos Marie-Pierre Tricart
	14h15 Écluse n°6 Courbevaux. Le temps se couvre, le ciel bleu a disparu et nous sortons les kaways. Cependant la pluie ne durera pas trop longtemps en tout cas pas assez pour nous mouiller.

14h40 Écluse n° 5 de Venon

	14h38. Petite pluie, la deuxième et dernière du voyage soit deux fois 30 minutes en 6 jours, ne nous plaignons pas, on a connu pire. Photo Marie-Pierre Tricart
	Nous longeons le mur du château de Vaugereau que nous ne verrons pas.
	Peu après, nous arrivons à la bifurcation. À droite, la branche qui mène vers le port de plaisance de Briare (3 écluses), à gauche, la naissance du canal latéral à la Loire, branche qui mène au pont Canal.
	14h56 nous dépassons la porte de garde du canal latéral à la Loire.
	15h30 arrivée au port de commerce. Photo Marie-Pierre Tricart
	Certains visiteront le Musée des deux Marines, les autre retourneront au gîte en attendant le repas du soir pris à l'Auberge du Canal dans la bonne humeur !

Briare

Si Briare est réputée pour des émaux de renommée mondiale, ici, c'est la fabrique de bouton qui figure sur ce cliché du début XX^ème.
Le Briare du XIX^ème n'avait rien de commun avec celui d'aujourd'hui. Briare était une ville industrielle et les voies d'eau n'étaient que des voies de communication pour acheminer le charbon et expédier les produits finis.

Le canal de Briare, comme celui d'Orléans ou du Loing était autrefois parcouru par de gabares, sapines, salambardes et autres chalands qui transportaient des marchandises diverses : vins, céréales, engrais, bois & charbon et autres. Au XVIII^ème S. Un coche d'eau reliait la capitale en cinq jours. Un siècle plus tard ce sont les péniches motorisées qui assurent le transport des marchandises et aujourd'hui les canaux sont parcourus par les bateaux de plaisance, house boat, quillards et bateaux mouche, à la vitesse autorisée de 6 Km/h.
La fonction des canaux est pérennisée et les chemins de halage sont devenus le paradis des promeneurs.
Les berges connaissent des haltes et même des ports dans lesquels une animation grandissante voit naître d'autres activités comme le tourisme.
Oui le canal est bien vivant ! Il se mérite comme un instant de bonheur.

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