Mémoire

Tramways de l'Ouest et Nord-Ouest parisien - les projets inachevés

Marc André Dubout

Les autres projets de tramways qui sont restés dans les cartons - 1/3

 
Archives municipales d
e Croissy


Sommaire

 

 

Ouest parisien

Le 20 juillet 1876 la Société Générale d'Études par l'intermédiaire de son agent commercial vient demander à la municipalité du Vésinet si celle-ci a déjà pris un engagement concernant l'établissement d'une ligne de Tramway destinée à relier la station du Vésinet avec celle de Chatou d'un côté et celle du Pecq et de St Germain de l'autre par la R.N. 190. 
Déjà en relation avec le maire de St Germain qui lui a donné son appui, cette société vient demander celui du maire du Vésinet de la même manière en vue de solliciter une concession.  

Archives municipales du Vésinet
Le 4 août 1876 la Société Générale d'Études écrit au maire du Vésinet pour savoir si la municipalité a pris des engagements antérieurs à sa demande pour l'établissement d'un tramway et demande que sa requête soit présentée à la prochaine réunion du Conseil municipal.
Il s'agit d'un tramway partant de St Germain et allant à Nanterre en suivant la Route nationale 190.

Archives municipales du Vésinet
Le 8 août 1876 la Société Générale d'Études, 10 place Vendôme à Paris, par la voie de son agent commercial propose au maire du Vésinet une entrevue pour lui expliquer le projet d'établissement d'une ligne de tramway de Nanterre à St Germain.
Cette société est appuyée par la Maison Dalifol Huet Fils.

Archives municipales du Vésinet
Le 10 septembre 1909, une conférence intercommunale tenue à la Mairie de Versailles sur le tramway de Versailles à Marly et St Germain.
La subvention demandée aux communes s'élève à 5 069 F. par an pendant 50 ans.
La répartition de la subvention est donnée pour chaque commune traversée par la ligne.
Il sera aussi demandé une subvention aux communes de Rueil, Bougival, Croissy, Le Vésinet, Montesson, qui sont également intéressées par cette ligne.
Les maires sont invités à faire voter ces subventions.
Concernant l'exploitation, il est demandé que l'horaire du tramway comporte au moins 4 trains par jours dans chaque sens pour le transport des voyageurs et des marchandises. L'allure des trains de voyageurs devra être suffisant pour permettre le trajet total  de Versailles à St Germain en 3/4 d'heure.

Archives municipales du Vésinet

Le 18 août 1876, le Sieur Gustave Eyries demeurant 42 faubourg Montmartre à Paris soumet à l'appréciation du maire du Vésinet un projet d'établissement de tramways allant de Chatou à Bougival en desservant le bas de Chatou, Croissy et les Gabillons, une partie du Vésinet, Bougival, Port-Marly, Louveciennes et la Celle St Cloud.
Ayant reçu des lettres d'adhésion de la part des maires de Croissy et de Bougival, il invite son destinataire à le soutenir également et à en donner avis à la préfecture de Seine & Oise en vue de la prochaine session du Conseil général.
Archives municipales du Vésinet
Le 18 août 1876, le Maire du Vésinet sollicite l'appui de son collègue de ?? au sujet de la construction d'un tramway reliant directement Bougival à Chatou en desservant les Gabillons.
La population trouvera dans ce projet un avantage certain.
Le 18 août, le Conseil municipal sollicité ne s'est pas assez intéressé à la question pour en délibérer.
Archives municipales du Vésinet
 
 En 1909, la conférence intercommunale tenue à Versailles le 10 septembre avait pour objet l'examen d'une proposition de tramway de St Germain à Versailles par Marly-le-Roi. La commune de Marly-le-Roi était déjà desservie par la courte ligne de Port-Marly—Marly-le-Roi ouverte en 1878, date du prolongement du chemin de fer américain de Rueil à Port-Marly et qui avait son terminus près de l'Abreuvoir.
Alors que le maire de Marly-le-Roi demandait que la ligne passât par l'Abreuvoir, cette proposition lui fut refusée à cause de la côte du Cœur-Volant qui présente une rampe trop importante.
La subvention demandée aux communes s'élève à 5 069 F. par an pendant 50 ans. Il sera demandé également une subvention aux communes limitrophes (Rueil, Bougival, Croissy, Le Vésinet, Montesson) qui sont également intéressées par ce projet.
Les maires des communes sont invités à faire voter ces subventions.
L'exploitation sera de quatre trains chaque jour dans les deux sens pour le transport exclusif des voyageurs et
quatre trains chaque jour dans les deux sens pour le transport des voyageurs et des marchandises. La durée du trajet ne devant pas dépasser 45 minutes.
Archives municipales du Vésinet

Dossier et plan de l'étude du Chemin de fer d'intérêt local de Versailles1 à Marly et à St Germain pour relier Versailles au réseau départemental sont demandés par le Conseil général. 
La ligne prend naissance à Port-Marly par embranchement sur la ligne du Paris—St Germain où elle est raccordée par un triangle. Elle emprunte la voie de la ligne existante de Port-Marly—Marly-le-Roi jusqu'à la station de St Fiacre en suivant la R.N. 184 qu'elle suit, en accotement droit. Par une courbe de 200 et 250 m. de rayon, elle continue et passe par Louveciennes dont la première halte se situe en haut de la côte du Cœur-Volant. Elle suit ensuite la RN 184 en alignement le long de la forêt de Marly jusqu'à Rocquencourt en s'écartant légèrement de la route pour se positionner sur le G.C.10 vers Maule et Meulan où se trouve la deuxième halte de Rocquencourt. Elle suit à nouveau la R.N.184 qu'elle quitte pour s'orienter vers le village du Chesnay (troisième halte), village qu'elle traverse pour atteindre le chemin de Versailles à la Celle St Cloud qu'elle suit jusqu'à l'entrée de Versailles où il y a une quatrième halte. Elle suit alors le boulevard du Roi puis tourne à gauche dans le boulevard de la Reine et où elle a son terminus près de la gare du chemin de fer de l'Ouest Versailles Rive Droite.
Il est à noter qu'à Rocquencourt le projet rejoignait la ligne Versailles—Maule2 ouverte en 1899 et à voie métrique. Les deux tracés se séparent au niveau du Chesnay pour se rejoindre à l'entrée de Versailles, boulevard du Roi et continuer jusqu'à la gare Rive droite.
Archives municipales du Vésinet
 

Ce document non daté et dont on ne connaît pas la provenance invite le Préfet de Seine & Oise à appuyer le vœu de prolonger de la ligne de Paris—St Germain et Marly-le-Roi à Versailles et que le projet déposé en date du 18 mars 1893 par la Cie des Tramways à Vapeur de Paris à St Germain soit mis le plutôt possible à l'enquête, afin de permettre à cette Cie d'obtenir la concession pour exécuter aussitôt les travaux nécessaires.
Plusieurs communes souhaitaient que cette liaisons St Germain—Versailles soit effective dont celle de Marly-le-Roi terminus de la ligne Port-Marly—Marly-le-Roi (Abreuvoir). 
On a vu que M. Léon Francq qui avait repris la concession de cette ligne et qui par ailleurs était administrateur des Tramways de Versailles et des Tramways Mécaniques des Environs de Paris (T.M.E.P.) avait déjà l'idée de ce prolongement en installant initialement son terminus sur le côté gauche de l'avenue de l'Abreuvoir

Archives municipales de Chatou

Ce plan retrouvé aux archives de Chatou montre le détail de ce prolongement avec en rouge le tracé du projet initial de M. Francq difficilement réalisable à l'époque de la vapeur à cause de la rampe importante pour ce mode de traction et la variante en accotement de la route de St Germain à Versailles. 
Archives municipales de Chatou  

Le 17 mai 1913, le maire de St Germain écrit à son collègue de Chatou au sujet d'une ligne de tramway se dirigeant directement sur Versailles. Il l'informe que malgré son appui moral, il réserve son concours à la réalisation du projet qui avait pour intention de relier St Germain directement avec Versailles par Port-Marly, Marly-le-Roi, Louveciennes, Rocquencourt et le Chesnay. 
Archives municipales de Chatou

Le ? septembre 1903, un vœu de L'Union Syndicale du Commerce & de l'Industrie de Rueil et du canton de Marly-le-Roi sur le raccordement de la ligne de tramway de St Germain—Étoile avec les lignes de Versailles par Bougival.
Un tableau des populations et des distances est joint.
Archives municipales de Chatou 

 

 



Archives municipales d'Argenteuil

Dans cette notice explicative, le Conseil général de la Seine-&-Oise a fait étudier l'établissement d'une ligne de tramway électrifiée réunissant St Germain et Argenteuil et passant par Le Pecq, Montesson, Carrières-sur-Seine, Houilles et Bezons.
Il s'est d'autre part préoccupé des conditions d'exploitation de cette ligne et a reçu à cet égard des propositions de la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.) qui exploite déjà le tramway de Paris à St Germain et de Neuilly à Maisons-Laffitte. De ces études et propositions, il ressort que la ligne en projet pourrait être construite et exploitée dans les conditions suivantes :

 

Trains voir plan (non retrouvé)
Genre de service Voyageurs et marchandises
20 trains par jour dans chaque sens
Tarif max. 1ère classe
                 2ème classe
     2 F.
0,60 F

avec un minimum de perception de 0,10 F.

Enfants Gratuit en dessous de 4 ans, place entière au-dessus
Bagages accompagnés Transport gratuit en dessous de 30 Kg
Messageries Même tarif que pour les bagages accompagnés sans la gratuité du transport en dessous de 30 Kg.
Traction  Électrique par trolley aérien.
Haltes Points déterminés à l'avance.

La subvention totale demandée aux communes s'élève à 8 842 Francs, le Conseil général a subordonné ses décisions au vote préjudiciel par les communes intéressées.
Archives municipales d'Argenteuil

Le 26 juillet 1904, le Préfet de Seine-&-Oise écrit au maire du Mesnil-le-Roi pour l'informer que le 18 juin dernier le Conseil général de Seine-&-Oise lui a demandé de poursuivre  l'instruction de projets de tramway de St Germain à Argenteuil et de St Germain à Maisons-Laffitte pour l'ensemble du réseau départemental.
Au terme de sa délibération du 9 février 1901, l'Assemble départementale a fixé la contribution à réclamer aux communes au quart de la dépense imposée au département soit 500 F. par kilomètre environ.
MM. les ingénieurs ont dressé suivant le barème adopté par le Conseil général le tableau de répartition  ci-joint (document non retrouvé).
D'après cette répartition la commune du Mesnil-le-Roi aurait à contribuer pour une annuité 380 F. à la construction de la ligne.
Ce chiffre a été calculé en tenant compte de la population et en raison inverse du nombre de lignes de chemins de fer ou de tramways desservant déjà la localité.
La répartition qui est indiquée n'est d'ailleurs fournie qu'à titre d'indication, et il est loisible de s'entendre avec MM. les maires des autres communes intéressées pour modifier s'il y a lieu la quotité à imposer à chacune d'elles, pourvu que le contingent total réclamé soit atteint.
Il le prie de saisir d'urgence son Conseil municipal avec abréviation des délais.

Archives municipales Le Mesnil-le-Roi

Le 16 septembre 1911, l'affiche d'enquête d'utilité publique pour l'établissement des lignes de Saint Germain-en-Laye à Argenteuil et de de Saint Germain-en-Laye à Maisons-Laffitte est soumise aux observations du public qui seront consignées dans un registre disponible dans les mairies des communes traversées.
Archives municipales du Vésinet

 

Le 24 novembre 1911, le Préfet de Seine & Oise écrit au Maire du Mesnil-le-Roi pour lui rappeler que le Commission d'enquête des lignes de tramways de St Germain à Argenteuil et St Germain à Maisons-Laffitte se tiendra à la préfecture  le lundi 27 courant pour examiner les observations 
Il le prie de bien vouloir y assister.
Archives municipales Le Mesnil-le-Roi

 

Le 26 août 1912, le Préfet de Seine & Oise écrit au Maire du Mesnil-le-Roi pour lui rappeler de lui faire parvenir les pièces  financières destinées à l'établissement du dossier financier qui doit être adressé à l'Administration supérieure en vue de la création des ressources nécessaires à la réalisation des lignes de tramways de St Germain à Maisons-Laffitte 
Archives municipales Le Mesnil-le-Roi

 

Le 31 août 1912, le Préfet de Seine & Oise écrit au Maire du Mesnil-le-Roi pour l'informer que les pièces qui lui sont réclamées (relative à l'annuité à payer) n'ont d'autre objet que d'obtenir le décret que doit approuver  tout délibération votant des annuités couvertes par une imposition extraordinaire dont la durée est de 30 années.
Archives municipales Le Mesnil-le-Roi

 

Le 14 février 1913, le Préfet de Seine & Oise écrit au Maire du Mesnil-le-Roi pour l'informer que la durée des conférences qui doivent précédées la déclaration d'utilité publique des lignes de tramways de St Germain à Maisons-Laffitte et de St Germain à Argenteuil ayant dépassé les prévisions du service technique, il n'a pas été possible de transmettre avant la fin de l'année 1912, les dossiers à l'Administration supérieure.
Dans ces conditions, le budget de 1912 et les chapitres additionnés de 1911 qui avaient été produits pour la constitution du dossier financier devront être remplacés par le budget 1913 et les chapitre additionnés de 1912.
Archives municipales Le Mesnil-le-Roi

Dans sa session de mai 1919, le Conseil municipal d'Argenteuil constate qu'il est urgent de remédier à l'insuffisance des transports en commun dans la région, tant pour les ouvriers et ouvrières qui travaillent dans les usines que pour les habitants de la ville. Il faudrait tout d'abord faire exécuter la ligne de St Germain à Argenteuil qui a été votée par le Conseil général en 1913 et déclarée d'utilité publique par décret du 23 avril 1914. La partie qui traverse Argenteuil doit être établie sans retard. Elle relierait la gare d'Argenteuil à la ligne de Colombes-Bezons-Quai, au pont de la ville de Paris. Ces deux lignes assureraient facilement le transport des ouvriers des usines de Bezons et d'Argenteuil et donnerait un moyen facile de communiquer entre elles aux importantes populations qu'elles desserviraient, c'est à dire Argenteuil, Bezons, Houilles, Sartrouville et Maisons-Laffitte.
La ligne ainsi raccordée traversant tout Argenteuil, continuera ensuite vers St Germain (elle est du reste en partie construite) et desservirait, Carrières, Montesson, Le Vésinet, Le Pecq et Saint Germain ; elle serait assurée d'un rendement certain et rémunérateur pour la Cie exploitante.
Afin d'assurer le transport des ouvriers des usines Dunlop, Lobstein et autres, il suffirait d'établir une ligne se raccordant à la gare d'Argenteuil avec la ligne Porte Clichy—Argenteuil (ligne 40) et passer par les boulevards Maurice Bertaux, Alsace-Lorraine, Gallieni, la rue de Sartrouville et le Val Notre-Dame, ou bien encore pour éviter tout retard de faire partir cette ligne de la Porte St Germain par la rue de Sartrouville pour rejoindre dans l'avenir celle de Bezons à Houilles et Maisons-Laffitte.
Le maire propose ensuite, afin d'obtenir un service intensif de transport, qu'un tronçon de ligne se détache au Val Notre-Dame pour desservir le boulevard du Général Delambre et se raccorder sur la ligne de Bezons à la ligne Argenteuil—Bezons—St Germain, les tramways pourraient ainsi revenir rapidement à la gare d'Argenteuil, leur point de départ. Cette combinaison créerait une ligne circulaire qui économiserait beaucoup de personnel et de matériel et donnerait dans les deux sens des passages fréquents qui répondraient à tous les besoins. Toutes les usines d'Argenteuil et de Bezons ainsi que les populations seraient on ne peut mieux desservies. 
Ensuite vient la question du chemin de fer avec le raccordement de la ligne d'Argenteuil avec celle du Havre au pont de la Morue à Nanterre en passant par le Val Notre-Dame, Bezons et Houilles.
Après examen de certaines propositions de raccordement des usines de la région aux grands réseaux, concernant les tramways il est demandé :

Le reste du document aborde des points divers. 
Archives municipales d'Argenteuil

Le 15 avril 1921, dans 1'extrait du registre des délibérations du Conseil municipal d'Argenteuil, le Maire expose au Conseil qu'une délégation de la Commission des transports s'est rendue le matin même auprès de la S.T.C.R.P. et a entretenu le Directeur des Études et de l'Exploitation de la nécessité impérieuse qu'il y a d'entreprendre la construction du tronçon de ligne Pont-Neuf—Gare d'Argenteuil, prévu dans le projet de tramway d'Argenteuil à St Germain.
La S.T.C.R.P. a demandé que le Conseil municipal émette un vœu dans ce sens.
Vu ..., etc. le Conseil municipal s'est engagé à verser au département en vue de la ligne projetée et de celle de St Germain à Maisons-Laffitte une subvention annuelle de 1900 F. pendant payable pendant cinquante ans.
Considérant..., etc., le Conseil municipal à l'unanimité émet le vœu que sur les fonds votés spécialement par le Conseil général une somme soit affectée par priorité à la construction immédiate du tronçon Pont-Neuf—Gare d'Argenteuil faisant partie du tramway d'Argenteuil à St Germain.
Archives municipales d'Argenteuil

La suite de ce projet se trouve dans l'étude de la ligne 61 qui, suite au remaniement de la ligne 64, reprend en partie (entre Bezons-Quai et Argenteuil-Gare) ce projet qui n'a jamais abouti dans sa totalité : à savoir relier Argenteuil à St Germain.

Le 26 février 1925, un article de journal rapporte la construction du tronçon Bezons-Quai—Argenteuil-Gare, M. Bonnal, conseiller général est rapporteur de la Commission.
Le Département de Seine-&-Oise a concédé par convention du 27 janvier 1914 à la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine (T.P.D.S.), les voies ferrées d'intérêt local de Saint Germain-en-Laye à Maisons-Laffitte et de Saint Germain-en-Laye à Argenteuil déclarées d'utilité publique par décret du 25 avril 1914.
La convention du 20 septembre 1920 par laquelle le Département de la Seine a racheté à la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine la concession des différentes lignes de tramways constituant le réseau dit " Réseau Départemental Nord" contient, dans son article 1er le paragraphe suivant :
"Au cas où le département de la Seine passerait avec le département de Seine-&-Oise une nouvelle convention relativement à la construction et à l'exploitation des voies ferrées d'intérêt local de Saint Germain-en-Laye à Argenteuil et de Saint Germain-en-Laye à Maisons-Laffitte, la Compagnie déclare renoncer par avance et sans indemnité spéciale à ladite concession".
Même si le Département de Seine-&-Oise n'a pas l'intention de construire ces lignes il reconnaît avec celui de la Seine l'urgence de la réalisation du tronçon de voie empruntant le chemin de Grande Communication n° 15, depuis le point où la ligne 64 Porte Champerret—Colombes—Bezons-Quai le quitte pour se diriger vers le Pont Neuf à Argenteuil, jusqu'à la rencontre du chemin de Grande Communication n° 15 avec la Route Nationale n°14 où l'on rejoint le tracé de ligne de tramway n°40 Porte de Clichy—Argenteuil.
Ce tronçon de voie prévu dans le cadre de la ligne de Saint Germain-en-Laye à Argenteuil déclarée d'utilité publique permettra l'exploitation de la navette Bezons—Argenteuil.

Convention
Le Département de Seine-&-Oise construira dans un délai de deux ans à dater de l'approbation de la présente convention, la partie de la ligne d'Argenteuil à Saint Germain-en-Laye définie à l'article 2 du cahier des charges annexé au décret du 25 avril 1914, qui a pour origine le quai de Seine (actuellement quai Voltaire) à Bezons et pour extrémité la rue d'Enghien actuellement boulevard Maurice Bertaux à Argenteuil, etc.
La construction devra être conforme aux article 4 à 10bis et 11 du cahier des charges c'est à dire s'appliquant à l'établissement des tramways. Le Département de Seine-&-Oise concédera à celui de la Seine qui exploite cette partie de ligne à ses risques et périls. La livraison de la ligne fera l'objet d'un procès verbal de réception définitive dressé par une Commission spéciale nommée par le Préfet de Seine-&-Oise.
Archives de la RATP

Suit la Convention passée le 8 juin 1925, dans laquelle est exposé que le Département de la Seine-&-Oise a concédé par convention du 27 janvier 1914, à la Cie des Tramways du Département de la Seine, les voies ferrées d'intérêt local de St Germain-en-Laye à Maisons-Laffitte et St Germain à Argenteuil déclarée d'utilité publique par décret du 25 avril 1914.
La convention du 20 septembre 1920, par laquelle le Département de la Seine a racheté à la Cie des tramways du Département de la Seine, la concession des différentes lignes des tramways constituant le réseau dit "Réseau départemental Nord" contient dans son article 1er le § suivant :

Au cas où le Département de la Seine passerait avec le Département de la Seine-&-Oise une nouvelle convention relativement à la construction et à l'exploitation des voies ferrées d'intérêt local de St Germain-en-Laye à Maisons-Laffitte et St Germain à Argenteuil, la Cie déclare "renoncer par avance et sans indemnité spéciale, à ladite concession".
D'autre part en raison des circonstances économiques le Département de la Seine-&-Oise n'a pas l'intention de faire procéder pour le moment à la construction des dites lignes mais ce Département et le Département de la Seine sont d'accord pour reconnaître l'urgence de la réalisation du tronçon de voie empruntant le Chemin de Grande Communication n°15, depuis le pont où la ligne de tramway n° 64 "Porte Champerret—Colombes—Bezons-Quai le quitte pour se diriger vers le Pont Neuf d'Argenteuil jusqu'à la rencontre du chemin de Grande Communication n°15 avec la Route nationale n°14 où l'on rejoint la ligne de tramway n°40 "Porte de Clichy—Argenteuil". Ce tronçon de voie, qui constitue un élément du tracé prévu de la ligne de St Germain à Argenteuil déclarée d'utilité publique permettra l'exploitation de la navette Bezons—Argenteuil et la modification du tracé de la ligne Porte Champerret—Colombes—Bezons par Argenteuil-Gare prévu au tableau du cahier des charges du réseau départemental Nord de tramways annexé à la convention du 18 mai 1910 ; il rendra les plus grands services à la population de l'agglomération presque ininterrompue qui longe le chemin n°15 et facilitera grandement les conditions d'exploitation des lignes de tramways n° 40, 62 & 64.

Suivent ensuite les articles de la convention proprement dite à savoir :

Article 1er - Le Département de la Seine-&-Oise construira dans un délai de 2 ans à dater de l'approbation de la ligne de St Germain à Argenteuil qui a pour origine Bezons (Quai Voltaire) et pour extrémité la rue d'Enghien actuellement rue Maurice Bertaux à Argenteuil.
Il procédera à ses frais et en se conformant ... , à la confection des projets, à l'exécution de tous les travaux et fournitures concernant l'infrastructure et la superstructure, l'équipement électrique, les lignes télégraphiques, et téléphoniques, les installations téléphoniques et les signaux de protection des lignes, l'outillage des stations de la voie, le mobilier des stations et abris. Il n'établira ni usine électrique, ni dépôt, ni ateliers.

Article 2 - Le Département de la Seine-&-Oise concède au Département de la Seine qui accepte l'exploitation de cette partie de ligne aux conditions suivantes :

  • Le Département de la Seine assurera cette exploitation à ses risques et périls en utilisant le matériel roulant, les usines et le dépôt et atelier du réseau départemental des transports en commun de la région parisienne dans laquelle la nouvelle exploitation sera incorporée.

  • Le transport des chiens, messagerie, bagages accompagnés ne sera pas obligatoire, les tarifs seront révisés au moment de la mise en exploitation d'accord entre les deux départements.

Article 3 - Aussitôt après l'achèvement des travaux de la partie de ligne envisagée, le Département de la Seine-&-Oise en fera remise au Département de la Seine. Cette livraison fera l'objet d'un procès verbal de réception. À partir de cette livraison, le Département de la Seine-&-Oise sera déchargé de toute responsabilité sauf pour ce qui concerne les ouvrages litigieux dont l'arbitrage sera du ressort du Ministre des Travaux Publics.

Article 4 - Le Département de la Seine-&-Oise touchera seul les subventions des communes relatives à la construction de la partie de ligne concédée.

Article 5 - La durée de la convention est limité au 31 décembre 1950.

Article 6 - Les frais de timbre et l'enregistrement des frais d'insertion au Journal Officiel seront supportés par le Département de la Seine.
Cette convention est signée des deux préfets des Départements de la Seine et de la Seine-&-Oise.

Archives
d'Argenteuil et de la RATP


Dans cette note explicative des Ponts & Chaussées de Seine & Oise, on apprend que le tramway électrique de St Germain—Argenteuil passe par Le Pecq, Montesson, Carrière St Denis, Houilles, Bezons et Argenteuil-gare. La ligne serait exploitée par les T.P.D.S. pour le service des voyageurs et des messageries à raison de vingt trains chaque jour dans les deux sens. Le tarif serait de 10 centimes le kilomètre en 1ère classe et 6 centimes le kilomètre en 2ème. Gratuité pour les enfants en-dessous de 4 ans. Jusqu'à 30 kilos, les bagages sont acceptés gratuitement.
Les points d'arrêts seront déterminés ultérieurement.
La subvention annuelle demandée aux communes s'élèverait à 8 842 Francs et pendant une période de cinquante ans.
Archives du service Archives-Documentation de Houilles

 Le ? septembre 1902, le Préfet de Seine & Oise écrit au Maire de Croissy pour l'informer qu'un projet de tramway reliant Argenteuil à Versailles par Chatou, Croissy et Bougival a déjà été déposé depuis un certain temps. Cette ligne doit se raccorder par la ligne de Chatou à Montesson à celle du Pecq à Houilles à Bezons et Argenteuil, toutes concédées à la Cie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris. Le projet de ligne reliant Argenteuil à Versailles présente des difficultés non résolues à ce jour, dont celle de la traversée à niveau du Chemin de fer de l'Ouest de Paris à St Germain. 
En conséquence, le Préfet regrette de ne pouvoir prendre acte de la délibération du Conseil municipal en date du 4 août courant ans lequel était renouvelé le vœu tendant à l'établissement tramway reliant Argenteuil à Versailles.

Archives de Croissy

Le 25 mai 1903, suite à la déclaration d'utilité publique de quatre nouvelles lignes de tramways :

  • De St Cloud à Versailles par Garches et Vaucresson
  • De St Cloud à Versailles par Ville d'Avray
  • De Versailles-Garches à Rueil par Buzenval (éventuellement par la Celle St Cloud)
  • de Versailles à Marly

Monsieur Weyl déclare s'être porté candidat à la concession qui bénéficiera des mêmes subventions que les lignes du réseau général départemental. Il bénéficiera d'un concours sérieux de financement que si les lignes sont subventionnées à la hauteur de celles du réseaux général départemental. Les ingénieurs du département ont reconnu que ces lignes coûteront plus de 100 000 F. par kilomètre. Le vote du Conseil général assure une part importante des subventions du département et de l'État. Les communes intéressées devront participer à la subvention pour un quart de celle du département. Cette participation leur donnant droit à une part de bénéfice à partir d'un certain chiffre de recettes. M. Weyl attire l'attention du maire sur la délibération du Conseil général en faveur de sa région et l'invite à faire son possible pour que la subvention annuelle soit accordée par le conseil municipal vu les services que rendront ces lignes pour la commune. Le calcul de la subvention est en train, d'être étudié par les ingénieurs du département. Le maire sera prochainement fixé par le Préfet sur le montant de cette subvention. Marly-le-Roi est situé sur le tracé avec Versailles, St Cloud, St Germain, Poissy, Rueil, Nanterre, Chatou. Le réseau départemental mettra Marly-le-Roi en communication avec un grand nombre de localités et sera relié avec le métropolitain de Paris et permettra une pénétration rapide dans la capitale.
Archives de Marly-le-Roi
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Le 10 mai 1913, le Préfet de Seine & Oise écrit au Maire de Chatou au sujet d'une ligne de tramway d'Argenteuil à Versailles par Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy, et Bougival dont le Conseil municipal émet le vœu. Il l'informe que le conseil général à qui a été soumis le vœu a pris une délibération dans la séance du 2 mai selon laquelle "Il n'est pas possible quant à présent de ce prononcer sur cette proposition". 
Archives municipales de Chatou 

Le 30 mai 1913, dans sa séance, le maire de Bezons donne à son Conseil municipal, communication d'une délibération du Conseil municipal de Chatou qui demande l'établissement d'un tramway se dirigeant vers Versailles.
Considérant que les relations avec Versailles sont longues et difficiles, que pour se rendre de Bezons au chef-lieu, il faut soit passer par Bécon, Asnières ou Paris selon l'horaire, soit se rendre à la gare de Courbevoie en empruntant deux lignes de tramway, considérant qu'il faut relier le canton d'Argenteuil au chef-lieu du Département, 
émet le vœu :
"En utilisant la ligne Argenteuil—St Germain, qu'il soit établi, en passant par Chatou, Croissy et Bougival une ligne de tramway assurant en même temps les communications des cantons d'Argenteuil et de St Germain avec Versailles".

Archives municipales de Chatou
 

Le 26 janvier 1914, le Préfet de Seine & Oise demande au Maire du Vésinet de lui renvoyer le bordereau relatif au stationnement des voitures de la ligne St Germain à Argenteuil et Maisons-Laffitte.
Archives de Croissy

 

 


Le 19 novembre 1900, le Préfet de la Seine, vu le projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramway entre Rueil et St Denis.
Les dossiers et les plans de traverse de chaque commune seront déposés dans les mairies d'Asnières, de Colombes, de Courbevoie, de Gennevilliers, de l'Île St Denis, de Nanterre, de Puteaux, de St Denis et de St Ouen.

Archives municipales de Gennevilliers

 

 

Le 20 novembre 1900, le Préfet de la Seine, adresse au Maire de Gennevilliers ampliation d'un arrêté par lequel il a prescrit l'ouverture d'une enquête relative à l'établissement d'une ligne de tramway entre Rueil et St Denis.
Il lui adresse en même temps les dossiers et affiches à placarder, l'enquête devra restée ouverte du 22 novembre au 22 décembre.
À l'expiration de ce délai fixé pour la clôture de l'enquête le registre sera arrêté et le résultat soumis au Conseil municipal et le renvoyer à la Préfecture avec deux copies des délibérations prises.

Archives municipales de Gennevilliers

L'arrêté du 19 novembre 1900 de l'ouverture de l'enquête réglementaire sur le projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramway entre Rueil et St Denis.
Les dossiers et les plans de traverse de chaque commune seront déposés dans les mairies d'Asnières, de Colombes, de Courbevoie, de G
ennevilliers, de l'Île St Denis, de Nanterre, de Puteaux, de St Denis et de St Ouen.
Archives municipales de Courbevoie
L'affiche nous renseigne sur le tracé. Cette ligne pénètrerait dans le département de la Seine par le chemin de Grande Communication n°10 ; elle suivrait (dans Nanterre) ce chemin, les rues Castel-Marly et de la Mairie, le boulevard du Nord et la rue Rigault dans la commune de Nanterre ; reprendrait le chemin de Grande Communication n°10 pour traverser les communes de Colombes, Gennevilliers, et de l'Île St Denis, et aboutirait à St Denis.
Archives municipales de Courbevoie
Le 20 novembre 1900, le Préfet de la Seine adresse au Maire de Courbevoie ampliation d'un arrêté par lequel il prescrit l'ouverture d'une enquête sur un projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramway entre Rueil et St Denis.
L'enquête devra restée ouverte du 22 novembre au 22 décembre.
Une note concernant la Cie des Eaux est écrite sur le document.

Archives municipales de Courbevoie
Le 11 juin 1901, le préfet informe le maire de Courbevoie que la Commission d'enquête sur l'établissement d'une voie ferrée de Rueil à St Denis est invitée à donner ses résultats le samedi 11 juin à 10 heures du matin.
Archives municipales de Courbevoie
Le 25 janvier 1901, Le préfet réclame auprès du Maire de Courbevoie, le dossier d'enquête ainsi que la délibération prise par le Conseil municipal.
Archives municipales de Courbevoie
Le 25 janvier 1901, Le Préfet de la Seine écrit au Maire de Gennevilliers au sujet de l'établissement de la ligne de tramway de Rueil à St Denis dont l'enquête est close depuis le 22 décembre 1900 et le prie de bien vouloir lui renvoyer, sans retard, le dossier de l'enquête ainsi que la délibération de son Conseil municipal 
Archives municipales de Gennevilliers
 

Le 12 juin 1896, lecture est donnée d'un 2ème rapport de la Commission des travaux sur les affaires suivantes :
1. - Tramway de Saint Cloud à Saint Denis, résultat de l'enquête, avis du conseil.
Après examen des pièces déposées à l'enquête et du résultat de celle-ci, la Commission propose l'adoption du projet tel qu'il est présenté.
Toutefois, en considération des desiderata formulés à l'enquête, elle propose de demander une addition de tracés pour desservir les rue de Paris à Puteaux, et dans Suresnes la rue de Neuilly, la place Henri IV, les rues du Moutier, de Rueil, des Écoles et le boulevard de Versailles jusqu'au droit de la gare de Suresnes-Longchamp avec raccord par ce boulevard sur la ligne principale, ce qui donnerait satisfaction à tous les habitants de l'intérieur du pays et permettrait ultérieurement de poursuivre la ligne sur Saint-Cloud, Garches, etc. et de desservir tout le haut du plateau.
En outre on devrait pour l'avenir se réserver la faculté de diriger la ligne par la rue du Moutier après le rescindement des immeubles en saillie sur l'alignement près de l'église, pour aboutir au boulevard de Versailles.
La Commission constate que le dossier soumis à l'enquête n'indique pas la durée de la concession, elle estime qu'il est indispensable d'être renseigné à ce sujet et de demander que le dossier soit complété en ce sens.
Son attention a été aussi appelée sur l'élévation des prix de transport (0F10 par kilomètre pour les voitures de 1ère classe et 0F06 pour celles de deuxième classe) ; elle propose de demander une diminution de ces prix et une explication sur les coefficients formulant les prix totaux sur les rubriques "prix de péage" et "prix de transport", car elle ne peut supposer que les prix dit de péage qui sont relativement très élevés soit la représentation des impôts ou redevances dus à l'État et au Département.
La Commission après avoir pris connaissance d'une lettre adressée à M. le Maire de Puteaux par M. Thomas en vue d'obtenir la concession pendant 50 années d'autre lignes de tramways partant:
- 1. de la porte Maillot par le pont de Puteaux avec embranchement à partir de ce pont pour desservir l'intérieur des deux communes de Puteaux et de Suresnes.
- 2. la deuxième de la rue de Paris à Puteaux et se prolongeant sur Suresnes par la rue de Neuilly et la place place Henri IV jusqu'au boulevard de Versailles en passant par les rues de Rueil et des Écoles.
Sur ce point la Commission a décidé de demander à M. Thomas des renseignements complets sur sa demande de concession, sur les tarifs, tracés.
Toutefois en égard à ce que M. Thomas s'est déclaré en parfait accord avec M. Coignet pour l'exploitation en commun de leurs concessions, propose au Conseil municipal l'adhérer en principe à l'exécution de cette dernière ligne ainsi que le demande M. Thomas; mais de réduire la durée de de concession de 50 à 30 années.

Invité à délibérer, le Conseil, 
- vu l'arrêté de M. le Préfet de la Seine en date du 12 mars 1896
- vu le procès verbal d'enquête à laquelle il a été procédé pendant un mois du 17 mars au 16 avril 1896 conformément à l'arrêté ci-dessus visé,
- vu les pièces du projet
- considérant qu'aucune opposition ne s'est produite
délibère
Il y a lieu d'approuver le projet visé tel qu'il est présenté par M. Coignet, conformément au rapport de la Commission des travaux ci-dessus rappelés - Une abstention.


Le 22 juin 1896, résultats de l'enquête du tramway de Suresnes à Garches.
Le Conseil, vu l'arrêté préfectoral du 27 mai 1898 prescrivant l'ouverture à la Mairie de Suresnes d'une enquête sur un projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramways à traction mécanique entre Suresnes et Garches, 
vu les plans, profils et de la ligne et le tarif des droits à percevoir,
vu le registre de l'enquête ouverte du 28 mai au 28 juin contenant les observations présentées par les intéressés savoir :
1.- Par M. G. qui s'oppose à la traction mécanique parce que son cheval est ombrageux et qu'il craint les accidents.
Archives municipales de Suresnes

Le 29 juillet 1898, le Conseil, vu l'arrêté du 27 mai 1898 prescrivant l'ouverture à la Mairie de Suresnes d'une enquête sur un projet relatif à l'établissement d'une ligne de tramways à traction mécanique entre Suresnes et Garches,
Vu les plans, profils et devis de la ligne, le tarif des droits à percevoir,
vu le registre de l'enquête ouverte du 28 mai au 28 juin contenant les observations présentées par les intéressés savoir :

1. - par M. Gault qui s'oppose à la traction mécanique parce que son cheval est ombrageux et qu'il craint les accidents.
2. - Par les soins de MM. ... qui demandent que le tramway passe par le quai de la rue Willaumez qu'il ne soit pas fait emploi de trolley à l'entrée de la commune et que la ligne n'ait pas de bas cotés.
3. - Par quatorze signataires dans lesquels sont compris les trois précédents qui demandent également la déviation au tracé par le quai et la par rue Willaumez
Considérant que le dire de M. G. n'a aucun rappel avec la question soumise à l'enquête.
Considérant, de ce qui concerne les autres déclarations que le Conseil municipal s'est déjà prononcé par sa délibération du 13 mai dernier contre la déviation par le quai et la Willaumez, à propos du tramway de la porte Maillot à Suresnes, qu'il ne peut que maintenir sa décision par les motifs développés dans la dite délibération ; que quant à la protestation contre l'emploi du trolley, la demande en concession dit que la traction sera faite par des locomotives, que les déposants auront donc satisfaction sur ce point.
Vu le rapport de l'architecte voyer,
émet un avis favorable au projet d'établissement d'une ligne de tramways à traction mécanique entre Suresnes et Garches, tel qu'il a été soumis à l'enquête publique à la Mairie de Suresnes du 28 mai au 28 juin 1989.
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nr08-autres_215.jpg (97890 octets)Le 1er janvier 1910, action de deux cents cinquante francs au porteur;
Société Historique et Artistique de Suresnes

 

 

 


Le 4 novembre 1898, projet de tramway à traction électrique de Suresnes à La Chapelle.
Le Conseil,
- vu les pièces de l'avant projet de tramway à traction électrique de Suresnes à La Chapelle.
- vu le registre de l'enquête ouverte sur cet avant projet à la Mairie de Suresnes du 29 août au 26 septembre 1898,
- considérant qu'il n'a été fait aucune observation émanant de M G, cultivateur à Suresnes qui possède un cheval ombrageux et s'oppose en conséquence à la traction mécanique pour éviter les accidents ; considérant que cette observation n'a aucun rapport avec l'objet de l'enquête,
- considérant que d'après le plan des traverses au 1/200 (pièce N°5 du dossier) le tracé projeté dans l'intérieur de Suresnes occuperait une superficie de 40 à 50 mètres carrés sur l'emplacement du marché qui est affermé et dont la ville ne peut disposer pendant la durée de la concession actuelle.
Sur le rapport de sa commission de voirie,
émet un avis favorable à l'établissement d'une ligne de tramway électrique de Suresnes à la Chapelle, suivant les indications électriques de Suresnes à La Chapelle, suivant les indications de l'avant projet susvisé sous la réserve que la concession devra avant l'exécution se concerter avec le fermier du marché en vue de l'occupation de l'emplacement indiqué au plan des traverses au 1/200 (pièce N°5 du dossier).
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Le 10 mars 1899, tramway de pénétration.
La Commission de voirie a reçu de M. le Maire une communication dont il est également donnée acte par le Conseil.
Cette communication concerne les tramways de pénétration. 
M. le Maire a fait connaître qu'une Commission sont il fait partie s'est réunie au Ministère des Travaux Publics en vue de l'examen de ces projets qui ont été adoptés avec avis favorables et transmis au Conseil d'État. M. le Maire a particulièrement appuyé le projet qui doit réunir Suresnes à La Chapelle parce qu'il doit passer par les rues centrales de Suresnes et permettre de transporter de Suresnes à la Porte Maillot pour 0,10 F. et à la Chapelle moyennant 0,20 F. avec concessions très importantes en faveur de la classe ouvrière.
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  • Suresnes—St Philippe du Roule

Le 31 août 1900, les Commissions ont examiné le projet présenté par M. Cauderay, demeurant à Paris, boulevard des Capucines 24 demandeur en concession du tramway de Suresnes à St Philippe du Roule par Boulogne, ainsi que des dires présentés à l'enquête. À la majorité, elles proposent un avis favorable à la concession, et à l'application des plans et profils étudiés, sous les réserves suivantes :
1. - Le rail extérieur devra être établi en suivant les caniveaux, qui devront, ainsi que les trottoirs, être conservés dans leurs largeurs et situations actuelles.
2. - Le croisement prévu sur la place Henri IV devra être reporté un peu plus bas, en tête de la rue du Bac, de manière à prévenir les encombrements de ladite place qui est très fréquentée.
3. - À raison du doublement des voies sur le quai de Suresnes, le concessionnaire devra prendre l'engagement de s'entendre avec les administrations intéressées en vue de l'élargissement, à ses frais, de ladite voie entre la rue du Bac et le pont, élargissement comportant notamment le remplacement par un mur vertical du mur incliné qui recouvre le talus en remblai du coté de la Seine.
M. H. demande le renvoi à la Commission de voirie pour complément d'instruction. En fixant le point terminus du tramway au viaduc du chemin de fer de Versailles, rue du Mont-Valérien, on nuira à l'intérêt de Suresnes. À son avis le tramway doit s'arrêter rue du Bac ou si l'on veut le prolonger, il faut transférer son point terminus jusqu'à la route Charles X pour faciliter les communications avec Nanterre.
M. G. répond que le passage du tramway par la place Henri IV et sa pénétration à l'intérieur de Suresnes ne peuvent qu'être avantageuse pour le commerce. Quant au prolongement vers Nanterre, c'est un projet différent que l'orateur ne repousse pas en principe et qui peut faire l'objet d'un vœu, mais lequel, le Conseil municipal n'est pas consulté en ce moment.
M. G. insiste pour l'adoption du projet qui a réuni plus de 1400 signatures et qui est adopté par les compagnies intéressées. C'est pourquoi il s'oppose à ce que le dossier soit renvoyé aux Commissions. Ce renvoi serait inutile, l'instruction de l'affaire étant complète.
M. D. appuie le renvoi. Il importe que le Conseil soit éclairé sur les conséquences du prolongement proposé.
En résumé on veut créer un monopole en empruntant une voie communale, la rue du Bac. La Commune a le droit de s'y opposer, s'il lui est démontré que le monopole qu'on sollicite ne lui sera pas profitable.
M. le Maire résume le débat. Les Commissions peuvent être utilement appelées à examiner si le prolongement du tramway doit être imposé à la Compagnie comme une condition de l'autorisation qu'elle demande d'emprunter les voies communales.
M. H. signale le tort que causera à Suresnes l'installation du terminus près de la gare, d'où tous les voyageurs se rendront directement par le tramway à Longchamp les jours de courses, sans s'arrêter dans Suresnes.
Le renvoi aux deux Commissions est mise aux vois et prononcé.
Archives municipales de Suresnes

Le 13 octobre 1900, tramway de Suresnes à St Philippe du Roule, avis sur l'enquête.
Conformément aux conclusions de ce rapport, le Conseil prend la décision suivante.
Vu l'arrêté de M. le Préfet de la Seine en date du 14 mai 1900 prescrivant l'ouverture d'une enquête sur le projet d'établissement d'une ligne de tramway à traction mécanique de Suresnes à Saint Philippe du Roule,
- vu le registre d'enquête et les observations des déposants ensemble déposées à la Mairie
- sur le rapport des Commissions de Voirie et des travaux,

- vu l'article 29 de la loi du 11 juin 1880 et du 18 mai 1881,
- émet un avis favorable à l'exécution du tracé présenté pour le tramway de Suresnes à Saint Philippe du Roule sous cette réserve que le point de départ sera fixé dans la rue du Bac vers la place Henri IV à environ 5 à 10 mètres de la rue des Bourets et que l'évitement sera établi dans ladite du du Bac, au droit des propriétés Guislain et Crespin.
Les conditions suivantes devront, en outre, être observées par la Compagnie :
- Engagement devra être pris par le Directeur conformément du reste, à la lettre qu'il a adressé à M. le Maire à la date du 1er octobre courant :
1. - De poursuivre l'exécution de tramway projeté jusqu'à Nanterre au lieu dit de la Boule ;
2. - De conserver la largeur actuelle des trottoirs qui ne devront pas être modifiés sous aucun prétexte ;
3. - D'exécuter de concert avec l'administration des Ponts & Chaussées l'élargissement de la route nationale n°187, tant de la chaussée que du trottoir, par l'édification d'une mur vertical en remplacement du perré incliné existant du coté de la Seine et d'opérer le déplacement de la descente ; ces travaux étant nécessités par l'existence, en cet endroit, du tramway de Saint Cloud à Pierrefitte qui, avec son évitement occupe déjà une partie de la voie ;
4. - En vue de canaliser la circulation les jours de courses et d'affluence, d'établir sur le pont de Suresnes, deux voies communes aux deux lignes de tramway dont les Sociétés devront se concerter pour que tous leurs trains allant dans la même direction suivent les mêmes rails. Les deux voies devront être séparées par des refuges de 1m20 environ recevant des supports ornementés à double bras pour supporter les trolleys qui devront être employés de préférence au système de traction électrique par contact ; de plus les supports devront être surmontés de globes lumineux dont l'éclairage électrique devra être assuré par les soins et aux frais de la Société ; d'après les heures du service actuel de l'allumage public de Suresnes ;
5. - De fixer le prix du voyage complet entre Suresnes et Saint Philippe du Roule à 0,35 F. en 1ère classe et 0,25 F. en seconde classe, et en outre, de demander que les tarifs extramuros qui, d'après le mémoire descriptif doivent être doublés à partir de 11 heures du soir, ne le soient qu'à parti de minuit ; 
6. - Enfin le nombre minimum journalier des voyages fixé par le mémoire à 90 dans chaque sens devra s'appliquer à la totalité du parcours et non à des sections plus ou moins étendues.
Archives municipales de Suresnes


Le 28 juillet 1898, le Préfet de la Seine écrit au Maire de Gennevilliers suite à la délibération du Conseil municipal qu'il a reçu et par laquelle il lui demandait de tenir compte de certaines remarques dans le cadre du projet de ligne de tramway de Puteaux à St Denis.
Il demandait que l'accotement soit tenu côté droit sur le chemin de grande communication n°9. La même délibération demande également que le chemin aux Ânes (rural n° 20) soit prolongé sur la digue des Caboeufs jusqu'au quai d'Asnières. 
Le Préfet l'informe qu'il sera tenu compte du vœu présenté par le Conseil général de Gennevilliers, quant au prolongement du chemin aux Ânes il n'est pas possible de l'établir sur la digue des Caboeufs. Cette digue protège la plaine contre les crues de la Seine et l'opération demandée entraînerait son écrêtement pour faire descendre le chemin au niveau de l'avenue des Grésillons. Mais le prolongement de ce chemin étant une opération utile, il y aurait intérêt à l'étudier dans d'autres conditions et à le réaliser assez promptement pour éviter que des constructions ne s'élèvent sur les emplacement qu'il doit occuper.
Toutefois comme il s'agit d'une véritable ouverture, il paraît difficile de l'exécuter en l'état des ressources communales actuelles à moins que les propriétaires riverains ne fassent l'abandon gratuit des terrains nécessaires. Il propose au Maire de Gennevilliers qu'il fasse valoir auprès des riverains la plus value que le prolongement de ce chemin entraînerait.
Il termine en lui demandant de lui proposer un avant-projet.
Archives municipales de Gennevilliers

 


  • Nanterre-La Boule Royale—Nanterre-Gare

Dans une série d'exposés au sujet de la réorganisation de 1910 du réseau de tramways, le Conseil général de la Seine prévoyait au compte du réseau départemental Nord, la ligne Nanterre—Puteaux—Madeleine (boulevard Malesherbes) qui constituerait le prolongement de la ligne Neuilly-St James—St Augustin avec une cinquantaine de trains quotidiens dans chaque sens pour le transport des voyageurs avec leur bagages à main. Le Conseil général de la Seine évoquait par ailleurs l'embranchement de Nanterre-Place de la Boule à Nanterre-Gare (Chemin de fer de l'Ouest) avec 20 trains par jour dans chaque sens desservant Nanterre-Gare, au moment où la Compagnie du Tramway Paris—St Germain sollicitait l'adjonction à son réseau d'un embranchement entre Nanterre-Gare et Nanterre-Boule Royale. Elle proposait d'effectuer un service jusqu'à la Porte-Maillot par l'emprunt des voies actuelles à partir de La Boule.
Le tarif de la section unique Nanterre-Place de la Boule à Nanterre-Gare était prévu à 15 centimes en première classe et 10 centimes en seconde classe. L'itinéraire passait par la rue de St Germain et la rue du Chemin de Fer.

La ligne devait partir de la place de la Boule Royale, proche de la ligne du Paris—St Germain puis la quittait pour suivre la rue Castel-Marly (avenue Gambetta) en direction du centre ville.
Elle suivait ensuite la rue de St Germain après avoir traversé la place du Martray.
Elle obliquait à droite vers la rue du Chemin de fer.
Elle quittait la rue de St Germain pour entrer dans la rue du Chemin de fer.
Jusqu'à la gare de Nanterre, terminus de cette courte antenne..

Le 7 mars 1922, suite à une note du Directeur Général des Transports en Commun, suite au vœu du Conseil municipal de Nanterre du 4 décembre 1912, laquelle demande la création d'une ligne de la place de la Boule à Nanterre jusqu'à la gare de Nanterre (Chemin de fer de l'Ouest) le service de l'Exploitation Commerciale argue que ce tronçon rendrait des services à la population de cette ville mais ne serait pas avantageux pour la compagnie. En effet, ce tronçon constituerait un rabattement pour la gare de Nanterre au détriment le la ligne 58. D'autre part la construction et l'exploitation de ce tronçon seraient difficiles, la rue du Chemin de fer étant encombrée et des étranglements existent en plusieurs points.


La S.T.C.R.P. propose une variante en prolongeant la ligne 60 à partir du pont de Chatou et en la raccordant avec la ligne 58 place de La Boule à Nanterre au lieu de Rueil-Ville.
Par cette variante le nouvel itinéraire serait à partir de la sortie du pont de Chatou
- à Rueil : route Nationale n°190,
- à Nanterre : route de Chatou, rue de St Germain, place du Martroy, rue Gambetta, place de la Boule.
Par cette ligne la gare de Nanterre ne serait pas desservie mais la ligne traverserait la partie de la ville où la population est la plus dense.
Archives de la RATP


Courbevoie—Bois-Colombes

nr08-autres_197.jpg (337814 octets)Le 20 juillet 1896, une délibération concernant l'établissement d'un tramway devant relier Bois-Colombes au Chef lieu de canton.
Le Maire de Bois-Colombes expose que divers projets  tendant à relier entr'elles les communes de Courbevoie, Colombes et Bois-Colombes ont été étudiés et notamment qu'un projet présenté au Conseil général a été renvoyé par ce Conseil à la commission mixte des omnibus et tramways.

 


Le tracé proposé par ce dernier projet traverserait
Bois-Colombes en suivant la rue des Aubépines et par conséquent était à peu près parallèle à la ligne de chemin de fer, pour se rendre au cœur de Colombes sous le prétexte d'y rejoindre le tramway concédé à M. Fresson et aboutissant à Courbevoie.
Le Maire de Bois-Colombes pense qu'un tramway semblable est parfaitement inutile pour Bois-Colombes, qu'il rendrait pour longtemps tributaire de Colombes, et dont le résultat serait de faire inutilement concurrence à la Compagnie de l'Ouest et réciproquement.
Il pense qu'un tramway transversal (tracé en rose) partant du bas de la rue de Bourguignons pour aboutir à la Mairie de Courbevoie en suivant les rues Chanzy, l'avenue Faidherbe et la rue de Colombes, rendrait plus de services. Il desservirait aussi le cimetière et relierait directement Bois-Colombes au chef lieu de canton. Il ne faut pas se dissimuler que ce tramway serait coûteux et aurait une faible recette.
Un Conseiller fait remarquer que cette ligne pourrait être utilement prolongée jusqu'à Gennevilliers.
Le Maire ajoute qu'une commission composée de conseillers généraux et des maires des communes intéressées s'est réunie à Courbevoie et a émis l'avis que si le tramway Bois-Colombes était rejeté comme étant peu pratique et trop coûteux à subventionner, il pourrait être remplacé jusqu'à nouvel ordre par une ligne d'omnibus subventionnée par les communes desservies. C'est absolument l'avis de la Municipalité de Courbevoie avec laquelle il sera facile de s'entendre.
Un conseiller annone que M. Fresson5 à obtenu la concession du prolongement  jusqu'à Colombes (mairie) du tramway de Paris (porte Maillot) à Courbevoie6 et que le tramway transversal des Bourguignons à Courbevoie pourrait être relié à celui de Courbevoie à Colombes.
Un conseiller émet l'avis que le projet de jonction pourrait être placé au pont de la Puce.
Le Maire dit que cette nouvelle est connue depuis quelques jours mais ne justifie pas l'idée étrange de se rendre d'abord à Colombes pour aller ensuite à Courbevoie. Il persiste à croire qu'un service d'omnibus moins coûteux qu'un service de tramway serait suffisant.
Cet avis est partagé par la commission des chemins de fer qui a examiné plusieurs projets  qui lui ont été soumis.
Le Conseil suffisamment édifié par la discussion délibère :
Les différents projets d'établissement de tramway devant relier Bois-Colombes à Courbevoie sont écartés pour le moment.
L'établissement d'une ligne d'omnibus partant du carrefour des Bourguignons pour aller à la Mairie de Courbevoie est accepté en principe, sous réserve de la subvention à lui accorder.
Archives municipales de Bois-Colombes


 

Versailles—St Denis
Le 11 février 1892, M. A. Raget demeurant 17 rue Cail à Paris écrit au maire d'Enghien-les-Bains pour l'informer qu'étant en relation avec une société d'affaires qui a pour but de développer les réseaux de tramways autour de Paris, étudie actuellement une ligne à traction vapeur, partant de Versailles et aboutissant à St Denis avec à Épinay, bifurcation et poursuite vers Enghien, Soisy, Eaubonne, Margency, Andilly, Montlignon, St Prix, St Leu et Taverny.
Comme le chiffre de population desservie, n'atteint pas la population kilométrique, il faudrait que chaque commune collabore pour une certaine somme dans les frais de la construction ou verse une subvention annuelle. 
Archives municipales d'Enghien-les-Bains


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Notes :
  • 1 Les tramways de Versailles étaient administrés par M. Émile et Léon Francq depuis 1876. La traction était alors hippomobile et seulement trois lignes étaient exploitées. En 1889, une ligne Versailles—St Cyr fut ouverte à traction à vapeur. En 1895, la Société Versaillaise de Tramways électriques (S.V.T.E.) repris le réseau, l'électrifia et commanda 29 motrices qui desservaient six lignes. Fermeture du réseau le 3 mars 1957.
  • 2 Le tramway Versailles—Maules (1899-1944) a été concédé à MM. Perrichont et Paul Galloti, et transféré la même année à la Société Française du T.V.M. En 1899 il fut mis à l'écartement normal et il était relié à la Grande Ceinture en gare de Noisy-le-Roi. En déficit permanent ce chemin de fer d'intérêt local changea souvent de propriétaires et les petites Pinguely furent remplacée par des automotrices à essence (1924).
    La longueur de la ligne était de 26 Km.
  • 3 Cette ligne Nanterre—Puteaux—Madeleine reprend l'idée du projet Nave (sauf que lui prévoyait le terminus de la Porte-Maillot alors en vogue) avec la section Nanterre—Le Pecq qui existe déjà.
  • 4 Il s'agit de la ligne Porte Maillot—Maisons-Laffitte ( ligne 62) dont un embranchement a été créée de Courbevoie-Embranchement à Colombes-Mairie (ligne 64) prolongée ensuite vers Bezons-Quai
  • 5 M. Fresson était un promoteur de plusieurs lignes de tramways dans la banlieue Ouest de Paris
  • 6 Porte Maillot—Courbevoie (La Jatte) prolongé jusqu'à Maisons-Laffitte

Sources :

  • Archives municipales d'Argenteuil
  • Archives municipales de Marly-le-Roi
  • Archives municipales de Chatou
  • Archives municipales du Pecq
  • Archives municipales du Vésinet
  • Archives municipales de Courbevoie
  • Archives municipales de Croissy
  • Archives municipales Le Mesnil-le-Roi
  • Archives municipales de Bois-Colombes
  • Archives municipales de Suresnes
  • Société Historique et Artistique de Suresnes
  • Archives de la RATP
  • Cent ans de transports en commun dans la Région Parisienne Tomes 1 à 4 - Louis Lagarrigue - 1956
  • Les tramways parisiens 2è Édition - Jean Robert - 1959.
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