Mémoire

Mémoire de la ligne 75 - St Cloud (place d'Armes)—Asnières (place Voltaire)

Marc André Dubout

Ce projet reprend dans son ensemble les mêmes conditions que ceux des autres concessionnaires à quelques nuances près comme :

La ligne St Denis—Pierrefitte, de profit à peu près nul, pouvant servir de ligne de rabattage sur St Denis, terminus de trois lignes de tramways. La grande longueur de la ligne St Cloud—Pierrefitte, sa voie unique et la sinuosité de son parcours la rendra très difficile à exploiter.
En ce qui concerne le tracé ce dernier est, à une époque, susceptible de changer au niveau de la traversée de la Seine. En effet, suite à une enquête la compagnie était prête à déferrer au vœu et à examiner un projet de déviation de la ligne partant de l'avenue des Grésillons à Asnières en suivant le boulevard d'Asnières et la route de St Denis dans la traversée de Gennevilliers et traverser la Seine au pont de l'lle-St Denis, puis rue Méchain (déviation qui ferait l'objet d'une étude ultérieure mais jamais réalisée).
Le nombre de voyages quotidiens est fixé à 18, les tarifs fixés à 15 centimes en première et 10 centimes en seconde classe sauf entre St Denis-Gare et St Denis-Caserne. Ces tarifs sont bien inférieurs à ceux généralement admis par l'administration.
Ouverte le 27 août 1901, au 31 décembre de la même année, elle réalisait un bénéfice de 6 124 F. D'ailleurs au Journal Officiel les bénéfices des T.M.E.P. était de153 193 F. pour les trois premiers trimestres de l'année 1907, alors que pendant le même temps la Compagnie Générale des Omnibus (C.G.O.) avait subi un déficit de 160 841 F.
Détail des tarifs.
ligne75p_208.jpg (475778 octets) ligne75p_209.jpg (478531 octets) ligne75p_210.jpg (540060 octets) ligne75p_211.jpg (333416 octets) ligne75p_212.jpg (347789 octets)
Archives municipales
de Courbevoie

Si une image de cette page vous paraissait non libre de droits, merci de m'en faire part

Page precedente