L'Association

Le CFC au FestiVapeur de Digoin

Les locomobiles
On s'accorde à utiliser le terme de "chaudière" pour nommer ces machines fascinantes.

La Fives-Lille construite aux ateliers de Givors (Rhône). Elle tourne comme une horloge.
Baptiste devant sa Fives-Lille. Celui-là, il sait la conduire.
Ces jours, elle alimentait le banc de scie.
Le montage de la courroie. Ah ! il fallait y penser. En tout cas il faut s'y mettre à plusieurs. Cette fois s'était Jean Marc et Élodie.
et le banc de scie.
Tout est dans le calage. Sinon tu n'y arrives pas. Et puis ce n'est pas nécessaire de monter au timbre.
La Breloux elle, faisait tourner le tour à copier les sabots.
Groupe moteur avec son tiroir de distribution. En général la locomobile tourne toujours dans le même sens aussi la distribution est simplifiée et réduite à un simple tiroir.
Détail
Une sacrée machine à elle seule. Construction unique en France Société A. Baudin à Lurcy Lévy (Allier).
Elle aussi est S.G.D.G. et elle marche bien. La preuve elle a tourné tout le week-end.
La Brouhot & Cie à Vierzon (Cher). Sa cheminée n'est pas encore dressée.
Noter la pompe alimentaire et le tuyau qui amène l'eau à l'enveloppe de cylindre pour être réchauffée avant sont introduction dans la chaudière.
Pas d'injecteur sur les chaudières.
Le régulateur à boules. Important le régulateur à boules de notre cher James. C'est lui qui assure la régularité de la rotation par rétroaction (pardon feedback) ce sont les British qui l'ont inventé).
On commence par le régulateur à boules et on en vient très vite à la cybernétique Farcot l'a très compris.
Toute la subtilité réside dans la marge d’erreur qui sépare un objet à un moment donné de l’objectif qu’il cherche à atteindre. 
Les tubes. Ils sont plus gros que les nôtres, en revanche il y en a moins.
Une autre Breloux en T, la 7 CV. Précieuse cette machine tant par sa qualité que par sa fonction qui était de tenir les bières au frais.
La régulateur est entraîné par un courroie.
Noter l'alternateur calé devant la chaudière. La vitesse doit être constante.
Une autre Breloux en L. Elle entraîne une pompe à eau.
Noter l'assemblage entre le foyer et la virole en forme de L contrairement à celle en forme de T 
La pompe est d'époque elle aussi.

Le FestiVapeur, c'est aussi

Les routières

La Pecquard de l'ancienne Société Marcelle des frères Marre entrepreneurs aux Plans par Alais (Gard).

La même avec sa remorque pour assurer le service des voyageurs entre les différentes parties de l'exposition.

Les cylindres, les moteurs fixes, et les tracteurs, les véhicules militaires comme ce Berliet de 1968 et les voitures anciennes. Comment ne pas être captivé par toutes ces merveilles. Allez voici quelques photos en vrac.

  Et la calèche à vapeur de Michel n'est elle pas ravissante ?
Distribution Stanley qui fonctionne à merveille. Attention à bord à côté du constructeur vous avez un artiste et un connaisseur de ces vielles mécaniques.

Et puis ce sont aussi les belles voitures pas toutes à vapeur; mais certaines 

 

et ce manège d'époque avec son charme désuet, n'est-il pas tout simplement charmant. Les véhicules terrestres sont encore absents, seuls les animaux sont représentés, autant dire qu'il n'est pas d'hier.

 

Pour les romantiques et les poètes il y a aussi les berges du Pont canal de Digoin. Cet ouvrage de 243 m de long permet au Canal latéral à la Loire de franchir la Loire. Il permet également au canal Latéral de se connecter un  avec le canal du Centre. C'est un des premiers grands pont-canaux de France. Il a été construit par l'ingénieur Pierre-Alexandre-Adophe Jullien et a été ouvert à la navigation en 1838 puis remanié entre 1890 et 1896 par l'ingénieur Léonce-Abel Mazoyer dans le cadre de la mise au gabarit Freycinet du canal. 

Et aussi les bateaux

Imaginer une fête des la vapeur sans nos amis de l'A.B.V. est impensable, aussi étaient-ils présent avec Keltia, Lili, Marie-Agnès, Polly. Ils ont sillonné le grand bassin du canal latéral à la Loire qui précède l'écluse du pont canal.

Le canal latéral à la Loire a été ouvert en 1838, pour relier avec d'autres ouvrages le Rhône à la Seine. Long de 196 km, il va de Digoin à Briare. Il est au gabarit Freycinet.

Je terminerai en d'adressant mes remerciements à toute l'équipe du Chaudron et principalement à Pierre, Jean-Luc, Gérard qui par leur enthousiasme et leur passion nous ont fait vivre un moment agréable au son des échappements qui résonnent encore dans nos têtes.
Bon j'arrête là parce que j'y passe mes nuits et il y a tant d'autres choses à voir. 
Le mieux c'est d'y aller en ... 2011.

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