Le petit train du Puy de Dôme

MAD

Avec le développement des stations thermales et du tourisme à partir de la seconde moitié du XIXème siècle, le Puy de Dôme est devenu un terrain de conquête, aiguisant la curiosité des voyageurs, attirant les amoureux de sensations fortes et de panoramas inoubliables ou plus simplement un espace d'évasion dominical pour les citadins.

Jusqu'au début du XX ème siècle, seuls des chemins abruptes et caillouteux permettaient l'accès depuis Clermont au sommet du volcan. En 1907, le projet d'une voie ferrée aboutit enfin : un petit train à vapeur. 

Ce train partait régulièrement de la place Lamartine à Clermont-Ferrand, empruntait la ligne du tramway jusqu'aux Quatre-Routes (Durtols), puis la voie de chemin de fer Clermont-Brive jusqu'à La Baraque (Orcines), et enfin son site propre pour aboutir, en 1h45, au sommet du volcan. En 1926, la route a remplacé le petit train. Succédant en 1987 à la Compagnie des Tramways de Clermont, le Conseil général en assure aujourd'hui l'exploitation.

Afin de mieux gravir la pente abrupte et d'améliorer l'adhérence de la machine à la voie ferrée, les constructeurs avaient opté pour le système Hanscott et non pas pour la classique crémaillère comme au Mont Dore.
Des roues horizontales actionnées par un dispositif à air comprimé et enserrant un rail central présent sur les sections les plus difficiles du parcours complétaient le dispositif. De plus des boudins équipaient les autres roues pour éviter que les vents violents ne renversent le train.

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