Le carnet du CFC

Le chargement du train à l'aide de pelleteuses

Les 16 wagons étaient autrefois chargés à la main. Ensuite, il y eut deux pelles allemandes à vapeur, une moyenne et une grosse, qui se déplaçaient sur rails. Ces deux pelles étaient à l'extraction de la découverte, c'est-à-dire les décombres. Pour les déplacer, il fallait saisir le tronçon de rail avec les traverses et le placer devant ou derrière, suivant les besoins. Il fallait trois personnes sur chaque pelle, un chauffeur, un conducteur et une personne qui tirait la ficelle pour ouvrir le godet. Il y avait deux moteurs, un pour la translation-orientation et l'autre sur la flèche pour faire marcher les bras ou le godet. Nous avons eu ensuite une pelle Bondy à chenilles, moteur à essence. C'était la flèche qui tournait (à peine un demi-tour).

Pelle mécanique à vapeur allemande sur rails.
En train de remplir des wagons type "girafe" à tamponnement central.
Une pelle mécanique à vapeur sur rail . Noter la crémaillère du bras. La chaudière verticale se trouvait à l'arrière de la cabine et faisait office de contre-poids.
Pelle mécanique à moteur diesel. Noter le rivetage du châssis et la chaîne qui commande l'entraînement des chenilles.
La même en train de charger une rame de wagons 'girafe". Est-ce une grue Bondy ?
Sur la plaque photo d'origine, on lit : Omnia Bondy 75 rue de La Liberté  Bondy Seine.
Pelle mécanique O& K n°868 de 1930, fabriquée à Spandau Beggerbau Anstalt.
Pelle mécanique des années 60.
Deux pelles mécaniques en train de charger une rame de wagons "girafe."

Ensuite vint une pelle Bondy" 4 ", de 400 litres, à trois cylindres, puis une pelle Bondy" 10" (1m3), à moteur Baudouin D.B. 6 cylindres que Raymond Jandin conduisait. Puis vint une pelle Bondy "6" (600 1) conduite par François Guffroy. Ensuite, nous avons eu une nouvelle pelle Bondy "10" avec moteur Baudouin D.K. , puis une pelle Poclain TC 45 conduite par Charles Mannequin, puis une pelle Poclain TC 80.
Ensuite vint un chargeur Michigan conduit par François Guffroy. La première pelle est partie à Roncevaux et les autres à la ferraille.

Vue générale de la carrière de Villeneuve-sur-Verberie.

Le sable :

Le sable est une bille enrobée de poussière. Lors des grands vents, parfois, la valeur de plusieurs bateaux de sable montaient en l'air. Les abatteurs de sable qui étaient dans la masse, démarraient en bas jusqu'au faîte de la masse pour mélanger les différentes qualités de sable.
Il y eut de l'aninite (charbon) au-dessus du sable. Arthur Legrand, de Roberval, en ramenait pour faire du feu chez lui. En carrière, les ouvriers en brûlaient l'hiver dans des braseros.

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