Le Train Capitale

Le Train Capitale est sans doute l'événement ferroviaire français qui aura marqué l'année 2003 et les champs Elysées resteront la plus grande et la plus belle gare éphémère de Paris. Ce samedi soir Vincent et Gaston était passé me prendre chez moi pour accompagné les "Belles" au Champs Elysée. Arrivés vers 19 heures au camp de Matelot à Versailles, trois machines prestigieuses étaient déjà prêtent au départ historique pour la plus belle avenue du monde.
Tout d'abord la plus ancienne, La Marc Seguin (1829), puis la Buddicom "Saint Pierre" de 1844 et enfin la Crampton de 1852., toutes trois solidement sanglées sur les remorques porte-char du 5ème Génie. A 20 heures 10, le convoi "très exceptionnel" s'acheminait vers les Champs Elysées, où arrivés avant, nous constations la pose d'une voie normale sur une longueur de 400 m sur la contre allée côté Grand Palais. 
Après une attente, le premier porte-char se positionna en bout de voie et une rampe constituée de deux rails entretoisés à l'aide de tiges filetées fût posé par les soldats pour assurer la continuité entre les rails de la remorque et ceux de la voie.
La première locomotive à être déchargée fut la plus ancienne, la Marc Seguin de l'ARPPI. Une dizaine de soldats commencèrent à la pousser "manu ferroviari" vers la rampe et un câble de rappel passé sous son essieu arrière permettait au treuil du camion de la retenir. Dès qu'elle eut touché le sol, le public, venu en nombre assister à cet événement, applaudit avec vigueur. Puis se fut au tour du tender puis du wagon historique en bois. Ce fut ensuite au tour de la Budiccom de 1844 une locomotive type 111 une "single driver" des premiers temps. Au passage de la butte que forme la remorque et la rampe, l'essieu avant ne quitta pas le rail. En revanche, lorsque l'essieu moteur passa ce point singulier, l'essieu arrière se souleva du rail et la machine n'était portée que par ses deux essieux avant. Au passage de creux formé par la rampe et la voie, c'est l'essieu moteur qui quitta le rail. Un engin de manutention achemina la machine 400 mètres plus loin derrière la Marc Seguin. Enfin ce fut au tour de la Crampton et déjà la voiture salon de l'Empereur arrivait.
Le mardi suivant, les grèves m'obligeant à prendre la voiture, je vit pour la première fois l'ensemble des locomotives du Rond Point à la Concorde. Quel spectacle !


L'exposition "train Capitale" présente une trentaine de locomotives, voitures, wagons qui témoignent de plus de 150 ans d'évolution de la technique et de l'activité ferroviaire en France.
Au Rond-Point des Champs Elysées, se trouvent les trains les plus anciens, puis en se dirigeant vers la Concorde, le visiteur peut voir les différentes époques du chemin de fer qui se terminent au 21ème siècle avec les matériels les plus modernes.
Le dimanche 1er Juin, une ligne spéciale a vu circuler un train Corail sur les Champs Elysées.

Les véhicules historiques.

Photos François Borie, MAD, Jean Marie Richard

La Locomotive Marc Seguin (1987)
La Locomotive Buddicom St Pierre (1844)
La locomotive à vapeur Crampton (1852)
La Locomotive 030 TA 628 (1874)
La voiture à Impérial Ouest (1891)
La locomotive BB 9004 (1953)
Le wagon Bi-Foudre (1900)
La voiture des "Aides de camp" du "Train Impérial" (1856)
Le wagon couvert Kr 5787 Midi 1896)
"Voiture Salon Bar 4160 CIWLT" (1926)
"Voiture Sanitarisable " (1929)
"Voiture Présidentielle PR2 " (1954)
BB 12125
L'autorail X 4039 Picasso (1960)

Les nouveaux matériels

L'automotrice Z TER (2003-2004)
L'autorail Grande Capacité (2004-2005)
Le Tram Train Avanto (2005)
La locomotive BB 427000 (2001)
L'automotrice à deux niveaux Transilien (RER) Z 20900 (2001)
La voiture à deux niveaux Transilien (2002)
L'autorail TER X 73500 (1999)
"l'autoroute ferroviaire alpine (2003) : les camions sur les trains"
"La motrice TGV Rame 531"
Les voitures Corail

Les matériels particuliers

Le matériel à remplacer les traverses (MRT)  
la Jeep Dodge
La plate-forme Péchot modèle 1888


Le petit train Tiago pour les enfants

 

Le train a toujours été le rêve des enfants ! Il faut qu'il le reste.

 

Sources : 

Les panneaux de l'exposition 

Le site internet Le train Capitale
Le Musée de Mulhouse

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